Lors de l’accession de Jo-Wilfried Tsonga à la demi finale de Roland Garros, une grande partie de la Presse s’est fait l’écho de la métamorphose du joueur.D’après les journalistes, il aurait traversé les différents matchs de cette édition 2015, plus détendu et plus serein. Une nouvelle attitude en quelque sorte pour le joueur. Son entraîneur précise que la sophrologie l’a en effet accompagné pendant toute sa préparation mentale pour cette compétition.Même si il s’est incliné devant le Suisse Stan Wawrinka, il rejoint ainsi le petit cercle de joueurs adeptes de la sophrologie comme Yannick Noah ou encore Cédric Pioline.
Roland-Garros : Tsonga, la métamorphose
Jo-Wilfried Tsonga affronte le Suisse Stan Wawrinka ce vendredi en demi-finale de Roland-Garros. Après 2013, c’est la deuxième fois que le Manceau atteint ce stade de la compétition. Depuis le début du tournoi, Tsonga affiche un visage différent, plus serein et surtout il semble imperméable à toute pression.
A 30 ans, Jo-Wilfried Tsonga atteint peut-être l’âge de la maturité. Pour la deuxième fois de sa carrière il va disputer une demi-finale à Roland-Garros. A partir de 13h ce vendredi, il affronte Stanislas Wawrinka pour tenter de disputer, dimanche, sa première finale sur la terre battue parisienne.
« Ne pas refaire les mêmes erreurs »
Lors de sa première demi-finale à Roland-Garros, en 2013, Tsonga s’était incliné face à l’Espagnol David Ferrer. Une expérience douloureuse qui pourrait lui servir au moment d’en découdre avec le Suisse ce vendredi. « Il aura davantage de repères et surtout, il ne fera pas les mêmes erreurs, » estime Thierry Ascione, l’entraîneur de Tsonga.
« Pas d’esprit de revanche »
Face au numéro 8 mondial, Tsonga ne part pas favori. Il y a sept mois, le Manceau s’était incliné face au Suisse en finale de la Coupe Davis. Blessé au bras, le Manceau n’avait pas pu défendre ses chances. Mais « il n’est pas dans un esprit de revanche » assure son entraîneur.
Tsonga pratique la sophrologie
Depuis le début du tournoi, Tsonga affiche un visage différent des années précédentes. Plus serein, il semble imperméable à la pression. Le Manceau pratique la sophrologie pour harmoniser son corps et son esprit et surtout, pour chasser ses peurs et son stress. « Il s’est remis en question et surtout il s’est recentré sur lui-même, » explique Nicolas Escudé, un de ses conseillers, qui ajoute : « avant, il avait tendance à se disperser sur le terrain. Depuis le début de cette quinzaine, il a l’air d’avoir compris pas mal de choses et c’est assez remarquable. »
Des quatre joueurs encore en lice à Roland-Garros, le Manceau est le seul à n’avoir jamais remporter un tournoi du Grand Chelem. L’autre demi-finale opposera ce vendredi le numéro 1 mondial Novak Djokovik au numéro 3 mondial Andy Murray. Quelques soient les résultats de ces deux rencontres, l’affiche de la finale sera inédite.